Affaire Pegasus: « trop facile » d’accuser le Maroc (Bernard Squarcini)

Pour l’ancien patron patron de la DST et de la DCRI (aujourd’hui DGSI), Bernard Squarcini, il est « trop facile » d’accuser le Maroc d’avoir infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques marocaines et étrangères, via un logiciel espion Pegasus du groupe israélien NSO.

Intervenant ce mercredi matin de la station radio Europe1, Bernard Squarcini, invite « à la prudence » et laisse clairement entendre « ne pas trop » croire que le Maroc soit à l’origine de l’espionnage dont l’accuse Amnesty International et le consortium Forbidden stories.

« Le Maroc n’est pas à l’origine de l’espionnage d’Emmanuel Macron. C’est un partenaire, il est adossé à d’autres grands pays, d’autres grandes puissances avec lesquelles il coopère« , a-t-il encore indiqué.

Dans un communiqué, le gouvernement marocain a condamné « la persistante campagne médiatique mensongère, massive et malveillante, évoquant une prétendue infiltration des appareils téléphoniques de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers un logiciel informatique ».

Le Maroc a dénoncé ces mensonges et mis « au défi leurs colporteurs, dont l’ONG Amnesty International et le consortium Forbidden stories, ainsi que leurs soutiens et protégés, de fournir la moindre preuve tangible et matérielle, en appui à leurs récits surréalistes ».

« Fort de son bon droit et convaincu du bien-fondé de sa position », poursuit le communiqué du gouvernement, « le Maroc optera pour des démarches judiciaires, au Maroc et à l’international, à l’encontre de toute partie reprenant à son compte ces allégations fallacieuses ».

 

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