La justice de New York a remis vendredi Dominique Strauss-Kahn en liberté tout en maintenant ses accusations, mais il semble difficile de ne pas abandonner les poursuites contre l’ancien patron du Fonds monétaire international, de l’avis de plusieurs spécialistes américains. "S’il y a procès, cette femme va être réduite en charpie lors des contre-interrogatoires", a expliqué l’ancien procureur Jacob Frenkel. L’accusation a désormais trois choix, selon lui : soit continuer les poursuites avec une forte probabilité de perdre un procès où le jury ne sera jamais unanime, soit poursuivre l’affaire en réduisant l’importance des chefs d’inculpation, soit encore abandonner purement et simplement les poursuites.