Bruxelles : le CCME participe à la commémoration des 60 ans de l’accord sur la main d’œuvre Maroc/Belgique
Le président du Conseil, Driss El Yazami, intervient comme grand témoin pour présenter la synthèse des travaux des deux journées de ce forum, qui portent sur des thématiques d’actualité telles que la mémoire et l’histoire, les dynamiques migratoires dans les espaces belges et marocains et les enjeux du genre, indique un communiqué du CCME.
La colonialité, les identités et les représentations croisées, la circulation des élites et les migrations, la coopération scientifique, les transferts technologiques et le développement figurent également parmi les thématiques abordées lors de cette rencontre, organisée par le consortium DIMOBEL, qui regroupe l’Université de Liège, le Cercle des Lauréats de Belgique (CLB), l’Université Mohammed Premier d’Oujda et l’École de Management ESCA de Casablanca, ajoute-t-on.
A cet égard, M. El Yazami, a salué cette initiative qui, selon lui, se distingue par “l’amplitude des thèmes traités et la participation des jeunes générations de chercheurs belgo-marocains aux côtés de chercheurs pionniers qui travaillent depuis des décennies sur les problématiques migratoires en Belgique”.
D’après les organisateurs, le Forum, qui se tient au Musée Royal d’Art et d’Histoire de Bruxelles, est l’occasion de dresser un état des lieux 60 ans après la signature de la convention bilatérale de main d’œuvre entre le Maroc et la Belgique et de mettre l’accent sur les enjeux du futur et, plus particulièrement, sur les besoins de renforcement de la coopération entre la Belgique et le Maroc.
Il s’agit aussi d’une occasion pour réfléchir conjointement entre acteurs belges et marocains à la dynamisation du corridor économique qui lie ces deux espaces géographiques.
Les porteurs du projet DIMOBEL, financé par Wallonie Bruxelles International (WBI) dans le cadre de la Commission mixte permanente WBI-Maroc, font le constat que, malgré l’intensité des relations culturelles et humaines entre les deux pays, leur coopération dans les domaines économique, scientifique et technique demeure “sous-optimalisée et mérite d’être consolidée de part et d’autre”.
Ce forum connaît la participation de nombreux intervenants belges et marocains, notamment des professeurs universitaires, chercheurs, entrepreneurs et représentants institutionnels, qui débattront de plusieurs questions liées à l’état des lieux et aux perspectives de la présence marocaine en Belgique et des relations bilatérales.