Le pays, en plein été austral, est confronté depuis vendredi aux incendies de forêt les plus meurtriers de son histoire récente.
Le président Gabriel Boric a décrit ces incendies comme « la plus grande tragédie » qu’a connu le pays depuis le tremblement de terre de 2010, suivi d’un tsunami, qui avait fait plus de 500 morts. Il a décrété deux jours de deuil national.
Des équipes sont toujours à l’oeuvre pour éteindre une quarantaine de feux dans le pays, dont certains ont entraîné des évacuations préventives dimanche à Til Til, à 60 km au nord de Santiago, et à Galvarino, à 400 km au sud de la capitale, près d’une vaste région qui a également connu de grands incendies en février de l’année dernière.
Soutenus par une trentaine d’hélicoptères et avions de lutte contre les incendies, quelque 1.400 pompiers, 1.300 militaires et volontaires combattent les flammes.
Depuis mercredi, la température frôle les 40 degrés dans le centre du Chili et la capitale Santiago.
Cette canicule résultant du phénomène climatique El Niño touche actuellement le cône sud de l’Amérique latine, en pleine période estivale, provoquant des incendies de forêt aggravés par le réchauffement climatique. Après le Chili et la Colombie, la vague de chaleur menace dans les prochains jours l’Argentine, le Paraguay et le Brésil.