Selon Béligh Nabli, chercheur à l’Iris, le parti "a su axer la campagne sur la question de la justice sociale et de la redistribution, avec une action concrète sur le terrain". Le directeur de campagne du parti islamiste en France, Karim Azouz, s’est montré rassurant quant aux intentions de sa formation : "Aujourd’hui, en Tunisie, la vraie crainte c’est que les filles voilées ne puissent pas se faire soigner, ne puissent pas aller à l’Université. Mais le voile ne sera imposé à personne." Pour Selim Ben Abessalem, candidat et député élu FDTL en Tunisie, la "laïcité à la française n’est pas adaptée à la Tunisie".
