2022 et le Polisario : la fin d’un mensonge !

S’il y a une certitude que l’année 2021 a annoncé avec fracas et que 2022 s’apprête à consolider avec vigueur  c’est la fin d’une chimère qui s’appelle le Polisario.

L’année dernière avec le cumul accéléré de nombreux triomphes diplomatiques, cet instrument de déstabilisation régionale au service du régime algérien a été démagnétisé au point que toute la propagande algérienne qui l’accompagne paraît décalée avec la réalité du pays et de la région.

Le vrai bal diplomatique a été ouvert par le signature de l’accord tripartite et la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur son  Sahara. La plus grande puissance du monde acte l’unité du Maroc dans ses frontières saharienne.

Le choc régional fut brutal mais amorti par une illusion politique entretenue pendant des mois par Alger selon laquelle ce qui a été fait par Donald Trump sera défait par Joe Biden. Or l’administration Biden a consacré les choix de l’administration républicaine dans cette région . Une nouvelle donne qui a fait perdre au régime algérien sa raison et sa boussole. Il est alors entré dans une escalade inédite.

Le sarcastique épisode hispano-algérien « Benbatouche », alias le chef des séparations Brahim Ghali, les accusations farfelues sur les incendies en Kabylie, les menaces répétées d’ouvrir un front de guerre sous-traité au Polisario .. autant d’attitudes qui ont verrouillé le régime algérien dans une logique de rupture et de confrontation.

Est venue ensuite une série de signaux politiques et diplomatiques qui ont fini sinon de tuer dans l’œuf les velléités algériennes du moins de les ramener à leurs réelles proportions, celles d’une institution militaire algérienne qui utilise les milices du Polisario pour assouvir les appétits de grandeurs et de vengeance.

Les ouvertures de consulats internationaux dans la ville de Dakhla et Laâyoune ont illustré cet élan international solidaire avec le Maroc. Le conseil de coopération du Golfe, une des plus puissants conglomérats régionaux fait de l’unité et de la sécurité du Royaume une priorité absolue. Les grands pays européens et malgré quelques tensions éphémères sont en train de se convertir à la solution de l’autonomie proposée par le Maroc. Ce qui équivaut à reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara .

Ensuite est venue la publication de la carte de l’espace arabe par la Ligue arabe positionnant les frontières marocaines entre l’Algérie et la Mauritanie. Cette démarche serait passé inaperçue en temps normal puisque la Ligue arabe ne reconnaît pas le Polisario, mais elle prend un timbre particulier surtout qu’Alger s’apprête à abriter le prochain sommet arabe.

Dans ses délires, la diplomatie algérienne rêvait de transformer ce sommet en une précieuse occasion d’évoquer la cause séparatiste. Or si ce sommet se tient à Alger en mars prochain, ce serait un vrai miracle. Les raisons de s’inquiéter ne manquent pas vu le nombre d’obstacles et de défis parmi lesquels on trouve la fameuse rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et L’Algérie, à l’initiative du régime algérien.

L’année qui s’annonce sera à n’en pas douter l’année du règlement définitive de cette crise régionale. L’Algérie présentée par l’administration américaine comme une partie incontournable de ce conflit ne pourra plus fuir indéfiniment ses responsabilités dans la résolution de cette crise.

La diplomatie marocaine pourra accentuer sa pression sur plusieurs niveaux, notamment africain et européen  Il est question de concentrer tous les efforts diplomatiques pour tenter de déloger cette république artificielle de l’union africaine. Son adhésion a été obtenue à coups de valises de dollars algériens remis à des régimes et des personnalités sans foi ni loi. Expulser la « RASD » de l’Union Africaine sera le dernier clou dans le cercueil de cette triste affaire du Polisario.

A l’égard de l’Europe, le Maroc aura à formuler avec plus d’exigence et de détermination une demande à ses partenaires européens pour les inviter à sortir de la zone grise, la zone de confort où on adhère à l’autonomie sans proclamer ouvertement la souveraineté. Ce sera un des enjeux diplomatique majeurs de l’année qui s’annonce.

A l’égard du Polisario, ses milices armées et du parrain militaire algérien et son agenda pyromane, ils resteront un obstacle sécuritaire pour toute solution politique négociée. La tentation est grande chez beaucoup de travailler pour les mettre sur une liste internationale des organisations terroristes. Les complicités de réseaux avec les organisations terroristes dans la région du Sahel où l’Algérie joue un jeu trouble, les nouvelles accointances avec les Hezbollah libanais et la gouvernance iranienne font du Polisario un candidat tout indiqué pour figurer demain sur une liste internationale d’organisations terroristes qui menacent la paix et la stabilité dans la région.

Cette Année 2022 sera à n’en pas douter l’année de la fin d’un mensonge nommé Polisario, d’une chimère intitulée « RASD », et le début de la fin d’une tragédie humaine qui se joue dans les camps de réfugiés, transformés en prisons à ciel ouvert, depuis près d’un demi siècle.

 

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