L’indice des prix à la consommation (IPC) du département du Travail, qui suit l’inflation, a augmenté sur une base annuelle pour le sixième mois consécutif et a dépassé la hausse de 7,2 % anticipée par les économistes.
Les prix à la consommation ont également augmenté de 0,6 % en janvier, au même rythme qu’en décembre, après avoir baissé pendant trois mois consécutifs.
La persistance d’une inflation élevée pose d’importants défis politiques et stratégiques tant pour l’administration Biden que pour la Réserve fédérale (Fed).
« Ce ne sont pas des nouvelles encourageantes pour la Fed dans sa bataille pour faire redescendre l’inflation vers l’objectif de 2% », a déclaré James Knightley, économiste international en chef chez ING, cité par le Wall Street Journal.
« Les hausses de taux ne feront rien pour résoudre les tensions dans la chaîne d’approvisionnement et les pénuries de travailleurs, mais elles peuvent contribuer à ralentir un peu l’économie et permettre à l’offre et la demande d’évoluer vers un meilleur équilibre, au détriment d’une croissance plus faible”, a expliqué M. Knightley. Si l’on exclut les prix de l’alimentation et de l’énergie, l’IPC a augmenté de 6 % par an, soit le taux le plus élevé depuis août 1982.
La hausse des prix a été généralisée, avec une poussée inflationniste particulièrement forte pour le carburant (+9,5%), l’électricité (+4,2%) et les billets d’avion (+2,3%).