« Sa peine reflète la gravité de ses actes: elle a trahi la confiance du peuple américain, des sources qu’elle a mises en danger et des troupes avec lesquelles elle travaillait », a indiqué John Demers, chargé des questions de sécurité nationale au ministère de la Justice, dans un communiqué. Selon les documents judiciaires, Mme Thompson travaillait comme interprète sur une base militaire à l’étranger quand elle a noué, en 2017, une relation sur une application vidéo avec un homme qui lui a dit être lié au Hezbollah libanais. Elle avait été arrêtée par la police fédérale le 27 février 2020.
Une traductrice du Pentagone a écopé mercredi de 23 ans de prison pour avoir dévoilé les noms d’informateurs des États-Unis en Irak à une personne liée au Hezbollah libanais.
Mariam Thompson, 62 ans, avait conclu un accord de plaider-coupable avec la justice, et admis avoir transmis des informations classifiées à un Libanais dans l’idée qu’il les transmettrait au Hezbollah, que Washington a placé sur une liste noire d’organisations « terroristes ».