Tir de missile sur Ryad : Paris pointe le « danger » de la prolifération balistique

La France a condamné dimanche le tir de missile balistique ayant visé l’Arabie saoudite et revendiqué par les rebelles yéménites Houthis, accusés d’être soutenus par l’Iran, pointant le "danger que la prolifération balistique fait courir à l’ensemble de la région".

"La France condamne avec la plus grande fermeté le tir balistique revendiqué par les rebelles Houthis qui a visé Ryad la nuit dernière depuis le Yémen", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.

L’Arabie saoudite a intercepté et détruit samedi au nord-est de Ryad, près de l’aéroport international, un missile balistique qui provenait du Yémen en guerre, ont indiqué des responsables saoudiens.

Les rebelles Houthis ont revendiqué avoir lancé le missile d’une distance d’environ 750 kilomètres pour viser l’aéroport de Ryad. Il s’agit de la première attaque au missile balistique si proche de la capitale saoudienne.

"Cette nouvelle agression contre le territoire saoudien ciblait délibérément une zone civile. Elle a été mise en échec par la défense aérienne du Royaume", a relevé Jean-Yves Le Drian.

"Mais elle illustre une nouvelle fois le danger que la prolifération balistique fait courir à l’ensemble de la région", a-t-il ajouté, en réaffirmant le "plein soutien de la France à la sécurité du Royaume face aux menaces auxquelles il est confronté".

Le Yémen est déchiré par une guerre qui oppose les forces gouvernementales, appuyées par une coalition arabe emmenée par Ryad, aux rebelles Houthis soutenus par des partisans de l’ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh.

L’Arabie saoudite accuse l’Iran, puissance rivale dans la région, de soutenir les Houthis en leur livrant notamment des armes. (afp)

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