Elle pourrait se tenir en juillet et non en juin comme cela avait été évoqué précédemment car le délai était "trop court en particulier du côté de la coalition", c’est-à-dire l’opposition syrienne, qui doit désigner ses représentants.
Le ministre a par ailleurs confirmé que la France était "hostile" à la présence de l’Iran à la conférence :"faire venir à une conférence de paix des gens qui sont contre la paix non". De plus, les Iraniens sont opposés à un gouvernement de transition en Syrie. Enfin, "si l’Iran devient partie prenante de la conférence de Genève, (…) le risque, c’est qu’ils disent ‘écoutez, on peut faire une concession sur l’affaire syrienne, mais à condition que vous nous laissiez la bombe atomique’", a ajouté Laurent Fabius.