L’agence craint que les "difficultés du secteur financier" nécessitent un soutien plus important des pouvoirs publics qui alourdirait la dette déjà élevée du pays, dans un contexte d’"incertitude politique" qui continue de peser sur la crédibilité de la Belgique en tant qu’emprunteur.
La Belgique a besoin de trouver 11,3 milliards d’euros pour faire repasser son déficit sous la barre des 3% du PIB en 2012, comme l’exige l’UE. La situation est d’autant plus urgente que, sur les marchés, les taux d’emprunt belges à 10 ans s’envolent et se rapprochent des 6%.
Les dirigeants du pays sont en outre confrontés aux pressions de la Commission européenne qui menace la Belgique d’une amende de 700 millions d’euros si un budget de rigueur n’est pas bouclé d’ici à la mi-décembre.