Ces attaques ont entrainé la fuite des villageois vers le camp de déplacés de Nifasha, selon le témoignage des forces de maintien de la paix basées à Shangil Tobay, situé au sud d’Al-Facher, capitale du Darfour-Nord.
Les nouveaux arrivants affirment avoir fui la région de Dolma et des villages environnants, à environ vingt-cinq kilomètres de Shangil Tobay.
Pour sa part, Le porte-parole de l’armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, a déclaré que l’armée ne menait aucune "opération active" dans la région, où est présente l’Armée de Libération du Soudan-faction Minni Minawi. L’armée "utilise tous les moyens à sa disposition pour protéger les civils des rebelles", a-t-il indiqué.
Le banditisme, les violences tribales et les combats entre rebelles et armée font partie du quotidien au Darfour même s’ils sont d’un degré moindre que durant le pic des violences de 2003-2004, après le soulèvement des tribus non arabes contre le régime de Khartoum.