Sommet de l’OCI sur la crise humanitaire en Afghanistan

Les 57 pays membres de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) se sont retrouvé dimanche à Islamabad, au Pakistan, pour la première grande réunion consacrée à la crise humanitaire dans l’Afghanistan, depuis la chute de l’ancien gouvernement soutenu par les États-Unis, en août.

Le ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, fait partie des 70 délégations attendues au Parlement pakistanais, aux côtés de représentants des États-Unis, de la Chine, de la Russie, de l’Union européenne et des Nations unies, selon les autorités pakistanaises.

Quasiment tous les délégués s’exprimant à l’ouverture de la réunion ont insisté sur le besoin de protéger les droits des minorités et d’autoriser les femmes et les filles à travailler et étudier.

Si les talibans ont promis de suivre une ligne moins dure que celle ayant caractérisé leur premier passage au pouvoir, de 1996 à 2001, les femmes restent largement exclues des emplois publics et les écoles secondaires pour filles restent pour la plupart fermées.

Alors que le Pakistan, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis étaient les trois seuls pays à avoir reconnu le précédent régime taliban, la réunion de l’OCI ne devrait pas donner au nouveau gouvernement la reconnaissance internationale à laquelle il aspire.

Le sommet d’une journée devrait se conclure par des promesses d’aide dimanche soir.

Plusieurs milliards de dollars d’aides et d’avoirs ont été gelés par la communauté internationale, suite au retour des talibans au pouvoir, faisant peser le risque d’une crise humanitaire majeure sur le pays de 38 millions d’habitants à l’approche de l’hiver.

Selon les Nations unies, l’Afghanistan est confronté à « l’une des pires catastrophes humanitaires au monde » tandis que le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a mis en garde contre une « avalanche de famine » à venir.

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