Pour le PJD, le boycott de la séance mensuelle à la chambre des représentant par l’opposition relève du « chantage » (Bouanou)
S’exprimant après le retrait de la salle des présidents des groupes de l’opposition, M. Bouanou a précisé que la constitution est claire concernant la séparation et l’équilibre des pouvoirs et "son application s’impose à tout le monde", soulignant que les groupes de la majorité ont consenti des concessions sur la répartition du temps d’intervention, qui constitue le principal point de discorde entre la majorité et l’opposition et qui a été à l’origine de la décision de boycott".
Au début de la séance, le président du groupe socialiste Ahmed Zaïdi, avait expliqué que la décision de boycott intervient en réaction à la manière dont la séance est gérée et en l’absence d’un consensus autour des points de divergence à ce sujet.
Un communiqué, rendu public par les groupes de l’opposition à la chambre des représentants, et distribué à la presse, indique que les groupes de l’opposition ont insisté sur la nécessité de trancher définitivement trois questions, en l’occurrence la consécration du droit de l’opposition à contrô ler le gouvernement et à interroger son chef au sujet des questions essentielles et fondamentales, faire la distinction entre la séance mensuelle, et celle, hebdomadaire, consacrée aux questions sectorielles et respecter le droit de l’opposition à exprimer son point de vue, selon le statut que lui confère la constitution.