Lors d’une conférence de presse à Lisbonne, Paulo Portas, également ministre des Affaires étrangères, a indiqué que "le gouvernement doit avoir une position d’ouverture pour évaluer la situation avec les partenaires sociaux et les institutions du pays".
Paulo Portas a toutefois souligné qu’il est opposé aux nouvelles mesures d’austérité, mais qu’il s’est refusé à rompre la coalition pour "ne pas provoquer une crise au sein du gouvernement et un chaos susceptible de ruiner les efforts des Portugais".
Frappé par une grave crise financière, le Portugal, qui a reçu un prêt de 78 milliards d’euros de l’Union européenne et du Fonds monétaire international, est soumis à un sévère programme de réformes et de rigueur. Mais l’austérité a entraîné une forte contraction de l’économie (-3,3 % au deuxième trimestre) tandis que le chômage dépasse les 15 % de la population active.
Le gouvernement a reconnu ne pas pouvoir respecter son engagement de ramener le déficit à 4,5 % du PIB, comme il s’y était engagé auprès de ses bailleurs de fonds, en raison notamment d’une baisse des recettes fiscales.