"Nous attendons des autorités égyptiennes que Mohamed Morsi soit traité avec le respect dû aux fonctions qu’il a exercées", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un point de presse électronique. Prié de dire si, selon la France, l’intervention de l’armée, qui a suspendu à titre provisoire la Constitution afin de trouver une solution à la crise que traverse le pays, constituait un coup d’Etat, il a répondu :
"Nous avons pris acte des évolutions intervenues hier dans la situation très dégradée et d’extrême tension de l’Egypte, ainsi que de l’annonce de nouvelles élections après une période de transition. Ce qui importe maintenant, c’est que les prochaines échéances soient préparées dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir."