"J’espère que les règles de droit et un système de gouvernement qui respecte les droits de tous Egyptiens – hommes et femmes – vont être rapidement rétablis", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Son porte-parole, Rupert Colville, a déclaré lors d’un point de presse que, pour justifier ces détentions, des crimes spécifiques devaient avoir été commis. Il a ajouté que les nouveaux dirigeants égyptiens devaient indiquer clairement les raisons de ces arrestations, ou bien remettre en liberté les personnes interpellées.
Navi Pillay a estimé que l’Egypte devait saisir l’occasion qui lui était offerte de devenir une démocratie prospère à part entière. En revanche, elle n’a pas condamné les mesures prises par l’armée pour mettre à l’écart Mohamed Morsi dont elle avait à plusieurs reprises dénoncé la politique.
"Comme vous le savez, il y a un grand débat actuellement pour savoir s’il s’agit ou non d’un coup d’Etat. Nous n’allons pas entrer là-dedans", a dit Rupert Coville.
