Najat Vallaud-Belkacem : « La cause des femmes au Maroc fait partie des valeurs à défendre ensemble »
Evoquant les droits des femmes au Maroc, la ministre a souligné que «la cause des femmes au Maroc fait partie des valeurs à défendre ensemble». «Il y a beaucoup de valeurs sur lesquelles on peut se retrouver pour défendre ensemble la capacité des femmes à être autonomes, indépendantes, à faire des études et à avoir une activité professionnelle», a-t-elle noté. «La situation des femmes au Maroc m’intéresse et je pense qu’on peut s’enrichir mutuellement», a ajouté la ministre française.
Najat Vallaud-Belkacem a, par ailleurs, fait savoir que sa carrière actuelle de ministre lui offre l’opportunité de contribuer à faire évoluer la société et à véhiculer des idéaux et des valeurs de justice sociale, d’égalité et de changement.
«A travers la politique, on peut faire quelque chose de formidable», a-t-elle estimé, affirmant que «la vie est un chemin dans lequel se présentent des opportunités qu’il faut exploiter pour en faire quelque chose».
Elle a affirmé, dans ce contexte, avoir confiance en les nouvelles générations pour être plus à l’écoute, faire avancer les dossiers et procéder à des réformes en douceur.
La jeune ministre des Droits des femmes, Porte-parole du gouvernement de Jean-Marc Ayrault, première membre d’un gouvernement français, née au Maroc de parents tous deux marocains, a attendu sa majorité pour prendre la nationalité française.
Elle a, toujours été au service de son pays d’origine, en mettant son expertise et ses réseaux en faveur du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) où elle siégea depuis sa création en 2007 jusqu’au mois de décembre 2011, date à laquelle elle s’est vouée complètement au service du candidat Hollande à la présidentielle française.
La ministre, une fille de maçon immigré en France, a réussi de brillantes études à Sciences Po de Paris. En 10 ans de militantisme politique, son ascension sera fulgurante au sein du Parti socialiste (PS) où elle décroche le poste de secrétaire national de l’égalité hommes-femmes et de la bioéthique. Elle devient, tour à tour, conseillère régionale puis adjointe au maire de Lyon.