Les autorités de transition maliennes ont annoncé mercredi la dissolution d’un mouvement accusé « d’agissements de nature à troubler l’ordre publique » et attentatoires « à l’unité nationale », indiqué un communiqué du conseil des ministres.
« La coordination des organisations de l’Appel du 20 février pour sauver le Mali » est formée de partis et d’organisations de la société civile comme la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’influent imam Mahmoud Dicko (CMAS), dissoute elle aussi début mars.
Le mouvement « s’illustre en permanence par des agissements ostentatoires de nature à troubler l’ordre publique, à porter atteinte à la souveraineté de l’Etat et à l’unité nationale » et par conséquent « est dissoute », précise le gouvernement malien dans le communiqué du conseil des ministres.
Les textes en vigueur au Mali imposent « des limites » à ne pas franchir « notamment l’interdiction faite aux partis politiques de former des regroupements sous la forme d’association et aux associations d’adopter des agissements contraires aux principes de souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité du territoire national, de l’unité nationale et de la laïcité de l’Etat », ajoute le communiqué
Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une grave crise non seulement sécuritaire, mais aussi politique et humanitaire.