Cette croissance constitue une « surprise », dans la mesure où l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, avait prévu un « léger recul » du PIB et l’organisme indépendant du budget rattaché au Parlement avait tablé sur -0,2%.
« La phase d’expansion du PIB s’est poursuivie pour le septième trimestre consécutif, mais en décélération par rapport au deuxième trimestre », où la croissance a été de 1,1%, indique l’Istat dans un communiqué.
Comparé au troisième trimestre de 2021, la hausse du PIB a été de 2,6%, souligne l’institut, notant que cette hausse inattendue du PIB donnera des marges budgétaires supplémentaires au nouveau gouvernement, qui s’est engagé à renforcer les mesures de soutien aux entreprises et ménages confrontés à l’envolée des prix de l’énergie.
Pour l’ensemble de l’année 2022, le gouvernement de M. Draghi avait prévu une croissance de 3,3%, revue à la hausse fin septembre par rapport à une estimation initiale de 3,1%.
Quant à 2023, l’ancien premier ministre avait abaissé fin septembre sa prévision de croissance, tablant désormais sur une progression du PIB de 0,6%, contre 2,4% auparavant, sous l’effet de la flambée des prix de l’énergie et de la guerre en Ukraine.
Le Fonds monétaire international (FMI) a cependant jugé « inévitable » une récession l’an prochain en Italie, avec un recul du PIB de 0,2%.
La croissance de l’Italie avait atteint 6,7% l’an dernier, un taux inédit depuis plus de 40 ans, après un plongeon de 9% en 2020, dû à la pandémie de Covid-19.