L’inflation dans la zone OCDE a nettement augmenté pour atteindre 5,2% en glissement annuel en octobre 2021, après 4,6% en septembre et seulement 1,2% en octobre 2020, atteignant ainsi le taux le plus élevé depuis février 1997, indique l’OCDE dans un communiqué.
Dans la zone euro, l’inflation en glissement annuel a nettement accéléré pour atteindre 4,1% en octobre, après 3,4% en septembre et moins 0,3% un an plus tôt.
Elle est toutefois restée inférieure à celle de la zone OCDE dans son ensemble, et notamment à celle des États-Unis où l’inflation en glissement annuel a fortement augmenté, passant de 5,4% en septembre à 6,2% en octobre, soit le taux le plus élevé depuis novembre 1990, détaille l’organisation internationale.
Sur un an, les prix de l’énergie ont augmenté de 24,2% dans la zone OCDE, soit plus de 5 points de plus qu’en septembre (18,9%). Il s’agit du taux d’inflation de l’énergie le plus élevé depuis juillet 1980.
Quant à l’inflation des prix de l’alimentation dans la zone OCDE, elle est restée stable à 4,5% en glissement annuel. Hors alimentation et énergie, l’inflation de la zone OCDE a augmenté plus modérément pour atteindre 3,5%, contre 3,2% en septembre.
Dans ses dernières Perspectives économiques publiées mercredi, l’OCDE a légèrement abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2021 et appelé à accélérer la distribution des vaccins et la vaccination, dans un contexte de reprise de la pandémie de Covid-19 et de l’apparition d’un nouveau variant.
L’économie mondiale pourrait croître de 5,6% cette année et 4,5 % en 2022, avant de revenir à 3,2 % en 2023, soit des taux proches de ceux observés avant la pandémie, a anticipé l’OCDE qui évoque « des réalités économiques très différentes » entre régions et estime que « la reprise restera précaire » tant que l’on ne distribuera pas les vaccins partout dans le monde.