Les fans plongent dans le noir en Europe pour voir le nouveau « Star Wars »

Soldats de l’Empire, rebelles, robots et créatures de l’espace: les fans de la saga intergalactique « Star Wars » ont plongé dans le noir mercredi dans les salles de cinéma en Europe pour découvrir « Rogue One », un an après la sortie du « Réveil de la Force ».

"Je suis curieux et excité", confie François Tastete, 25 ans, venu voir le film avec des amis à la première séance de 09H45 dans un cinéma du centre de Paris. "C’est un +spin off+, mais l’univers est toujours sympathique à regarder et c’est mythique".

"Je regarde les Star Wars depuis que je suis petit, et je m’attends à en voir un bon", renchérit David Dambreville, 30 ans, dans le même cinéma, où la salle de 485 places n’était qu’aux trois quarts pleine.

Des milliers de fans ont afflué dès le matin dans les salles, appâtés par le buzz orchestré par Disney autour de ce premier épisode dérivé de l’épopée ("spin off"), qui a cependant suscité moins d’attente et de fébrilité que le précédent.

"Rogue One" est sorti mercredi en France, Belgique, Pays-Bas, Suisse francophone, Suède, Norvège, Finlande, Danemark… Jeudi, ce sera au tour du Royaume-Uni et de l’Allemagne notamment puis, vendredi, des États-Unis.

Réalisé par le Britannique Gareth Edwards ("Godzilla"), le film se déroule juste avant le premier épisode de "Star Wars" sorti en 1977, "Un nouvel espoir". Mais les personnages légendaires de l’épopée – le chevalier Jedi Luke Skywalker, le contrebandier Han Solo et la Princesse Leïa – en sont cette fois-ci absents.

Le film met en scène de nouveaux héros, emmenés par Jyn Erso, une jeune femme insoumise interprétée par la Britannique Felicity Jones ("Une merveilleuse histoire du temps").

Fille de Galen Erso (Mads Mikkelsen), un scientifique enrôlé de force par l’Empire, elle va se retrouver à la tête d’une mission de l’Alliance Rebelle pour récupérer les plans de l’Étoile noire, arme de destruction ultime redoutée par les rebelles.

Parmi les vedettes de ce film au casting multiculturel – avec notamment le Mexicain Diego Luna ou les Chinois Jiang Wen et Donnie Yen – figure aussi l’acteur américain oscarisé Forest Whitaker, dans le rôle du hors-la-loi Saw Gerrera.

Une « réalisation plus réaliste »

Ingrédient classique de "Star Wars", le film contient aussi un nouveau robot, le sympathique K-2SO, dans un film qui devrait plaire aux fans sans non plus révolutionner le genre.

Sa réalisation se veut en tout cas plus réaliste que celle des précédents volets, avec une attention particulière portée aux scènes de batailles.

Les critiques, elles, étaient très partagées. "Le pari est réussi" pour le quotidien français Le Figaro, le film "en met plein les yeux" pour Le Parisien, "Rogue One c’est 2 heures 13 d’action dans l’espace terriblement divertissantes" pour le quotidien suédois Svenska Dagbladet, tandis que pour le britannique The Guardian, c’est "une aventure excitante, bon enfant et agréable", mais "déjà vue".

Pour le quotidien français Libération, le film "peine à se détacher de la saga iconique" tandis que pour Le Monde, il a "un goût funèbre et mercantile" et que, pour le New York Times, c’est "un film totalement médiocre".

Il y a un an, la sortie du "Réveil de la Force", précédent épisode de l’épopée, avait créé l’événement à travers le monde, dix ans après le dernier film de l’univers "Star Wars". Septième film de la saga, il avait recueilli plus de 2 milliards de dollars au box-office dans le monde.

Disney continue de voir les choses en grand pour la saga créée par George Lucas, dont il a racheté les droits en 2012 pour 4 milliards de dollars.

Le géant du divertissement a prévu de sortir un "Star Wars" par an. La suite du "Réveil de la Force" est promise pour l’an prochain.

(Avec AFP)

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