Le second siège d’Amazon ou la nouvelle ruée vers l’or
Près de 50.000 emplois et 5 milliards d’investissements: c’est ce que fait miroiter le géant de la vente en ligne Amazon, qui a déclenché une course aux allures de ruée vers l’or entre les villes américaines espérant accueillir son nouveau siège.
Depuis, "les villes se sont lancées dans une ruée vers l’or", selon la société Moody’s Analaytics, qui a publié une étude comparative de l’attractivité des agglomérations d’au moins un million d’habitants -l’un des critères affichés par Amazon- qui pourraient accueillir cet eldorado.
Car l’entreprise en pleine croissance du visionnaire Jeff Bezos, en tête de nombreux palmarès des sociétés les plus innovantes comme de celles où il fait bon travailler, met sur la table quelque 5 milliards d’investissements pour ce nouveau campus censé rassembler à terme quelque 50.000 emplois "à hauts salaires".
Et les bénéfices à long terme s’annoncent énormes pour l’heureuse élue: HQ2 devrait générer plus de 340 milliards de dépenses sur les 17 années à venir, dont 71 milliards de salaires, selon une étude réalisée pour la ville de Chicago.
La ville de l’Illinois fait partie des nombreuses candidates, aux côtés d’agglomérations comme New York, Philadelphie, Atlanta, Boston ou Los Angeles, mais aussi de villes moyennes comme Newark (New Jersey, tout près de New York), la ville universitaire d’Austin (Texas), ou encore Birmingham (Alabama) ou Pittsburgh, deux villes symboles de cette désindustrialisation tant décriée par Donald Trump. (afp)