C’est ce qu’il ressort de l’acte fondamental du MPSR dont la teneur a été rendue publique par le capitaine Farouk Azaria Kiswendsida Sorgho dans la soirée du mercredi sur la télévision nationale burkinabé. L’acte fondamental fixe également l’organisation du MPSR autour d’un président, deux vice-présidents, un coordonnateur et deux commissions, selon la presse locale. Le fonctionnement de ces différents organes est défini par ordonnance du président du MPSR.
Le MPSR assure ainsi le plein exercice du pouvoir d’Etat, sous la houlette de son président, en attendant la mise en place des organes de la Transition.
Le capitaine Traoré avait justifié son coup de force en reprochant à son prédécesseur, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, « la dégradation continue de la situation sécuritaire » dans un pays miné par la violence jihadiste et où les attaques sanglantes contre civils et militaires se sont multipliées ces derniers mois.
Il a promis de respecter les engagements pris par son prédécesseur à l’égard de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ‘Cédéao) sur l’organisation d’élections et un retour de civils au pouvoir au plus tard en juillet 2024.