M. Ayrault a réaffirmé "la volonté de la France d’accompagner les autorités tunisiennes dans ce processus, en établissant un partenariat d’égal à égal, dans la durée et dans la fidélité aux liens d’amitié" unissant les deux pays, indique un communiqué de Matignon publié à l’issue de leur entretien à Paris.
Ainsi, dit-il, le gouvernement français continuera à apporter son soutien "à la transition engagée en Tunisie, en réponse à l’aspiration de son peuple à la dignité, la liberté, la démocratie et la prospérité".
Partant de la conviction que "pour l’ensemble des pays du +printemps arabe+, le succès de cette transition dans le respect de l’ensemble de ces valeurs revêt une importance symbolique et place les nouvelles autorités tunisiennes face à une responsabilité historique", le chef du gouvernement français s’est engagé à "poursuivre les efforts que la France a engagés pour mobiliser tous les partenaires internationaux de la Tunisie, à commencer par l’Union européenne et le G8, dans le cadre du partenariat de Deauville, en appui à sa transition".
Lors de leur entretien, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération franco-tunisienne dans tous les domaines, "en veillant à y impliquer la société civile".
Cet entretien intervient à l’occasion de la visite officielle qu’effectue actuellement M. Jebali en France, la première d’un dirigeant tunisien issu des élections d’octobre 2011 qui ont permis de "désigner démocratiquement l’Assemblée nationale constituante", selon Matignon.