Ce plan devrait être présenté d’ici fin octobre afin de pouvoir être adopté par le Parlement avant la fin de l’année, a indiqué le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno, lors d’un point presse.
Des mesures seront notamment prévues pour atténuer l’impact de la hausse des prix et encourager les hausses de salaires, tandis que d’autres viseront à renforcer l’économie des provinces en les aidant à utiliser au mieux les avantages de la dépréciation du yen, a précisé M. Matsuno.
Selon des analystes, la dégringolade du yen, tombé cette année à ses plus bas niveaux en 24 ans face au dollar, renforce la compétitivité des exportations nippones et peut aussi rendre le Japon plus attractif pour les touristes étrangers, auxquels le pays compte désormais se rouvrir totalement à compter du 11 octobre, après deux ans et demi de restrictions frontalières à cause de la pandémie.
Mais la chute brutale de la monnaie japonaise renchérit encore davantage les importations du pays, qui explosent déjà sous l’effet de la flambée des prix énergétiques et alimentaires mondiaux dans le sillage de la guerre en Ukraine.
Cela a forcé Tokyo à intervenir unilatéralement la semaine dernière sur le marché des changes pour soutenir sa monnaie avec la mobilisation de 21 milliards de dollars.
Par ailleurs, l’inflation continue de s’accélérer au Japon, tout en restant relativement modérée (2,8% en août sur un an) par rapport aux niveaux observés aux Etats-Unis ou en Europe.