Au moins 177 millions d’électeurs, dont 87,3 millions de femmes, étaient appelés aux urnes pour départager 1.717 candidats à la députation dans 96 des 543 circonscriptions de la Chambre basse du parlement du pays, réparties dans neuf États et un territoire de l’Union indienne, selon la Commission électorale.
D’une ampleur sans précédent, ces élections se déroulent jusqu’au 1er juin, avec au total de plus de 968 millions d’électeurs inscrits, 15 millions d’agents électoraux mobilisés et plus d’un million de bureaux de vote déployés à travers le pays.
Les analystes politiques et sondages d’opinion penchent en faveur d’un troisième mandat historique pour l’actuel Premier ministre Narendra Modi, qui bénéficie d’une solide popularité à travers le pays.
Son parti le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien), à la tête de l’Alliance démocratique nationale (NDA), s’est fixé un objectif ambitieux de remporter 370 sièges (400 pour l’alliance) lors de ce scrutin.
Le Congrès, principal parti d’opposition, dirige l’Alliance inclusive nationale indienne pour le développement (INDIA), une coalition d’une vingtaine de partis, constituée en 2023 pour mener la bataille électorale.
La troisième phase du scrutin, qui s’est déroulée mardi dernier, a vu Narendra Modi voter dans la circonscription de Gandhinagar, la capitale de l’État du Gujarat (ouest).
La cinquième phase de ce processus électoral est fixée pour le 20 mai, la sixième pour le 25 mai, tandis que la septième et dernière se tiendra le 1er juin.
Le dépouillement des votes est prévu pour le 4 juin.