"Les partis parlementaires devraient être étroitement impliqués dans une solution fondée sur un engagement à restaurer l’ordre constitutionnel", a dit M. Mutaboba dans un exposé au Conseil de sécurité via vidéoconférence.
Des éléments des forces armées de Guinée-Bissau se sont emparés du pouvoir il y a une semaine et ont arrêté le Président par intérim, Raimundo Pereira, et le Premier ministre, Carlos Gomes Junior.
Ce coup d’Etat militaire est intervenu avant le second tour de l’élection présidentielle, où devaient s’affronter M. Gomes Junior et l’ancien Président, Kumba Yala.
M. Mutaboba, qui est également le chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS), a expliqué au Conseil de sécurité que les négociations sur un partage du pouvoir ont exclu le parti parlementaire majoritaire, le Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde (PAIGC).