Selon l’Elysée, cette "visite privée de François Hollande à la Grande mosquée Hassan II est une visite significative et une marque d’attention pour l’islam marocain" sunnite du rite malékite.
Lors de cette visite, le président français devrait être accompagné du président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), M. Mohammed Moussaoui, a appris Atlasinfo de source française.
Outre M. Moussaoui, le président Consistoire central, Joël Mergui, d’origine marocaine, fait partie également de la délégation.
Pour la visite d’Etat en Algérie de François Hollande, le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, n’a pas fait partie de la délégation. "Sa présence n’était pas souhaitée notamment par Alger", a-t-on appris de source française.
La Grande mosquée Hassan II réunit toutes les composantes des arts traditionnels marocains. Érigée en partie sur la mer, la mosquée est un complexe religieux et culturel, aménagé sur neuf hectares et comporte une salle de prières, une salle d’ablutions, des bains, une école coranique (madrasa), une bibliothèque et un musée. La mosquée peut accueillir 105 000 fidèles et la salle de prières 25 000 fidèles.
La mosquée Hassan II possède également un minaret d’une hauteur de 210 m1, le plus haut du monde. Des artisans recrutés dans toutes les villes du royaume avaient sculpté 53 000 m2 de bois et peint plus de 10 000 m2 de zellige (céramiques) pour la mosquée. Un toit ouvrant de grande dimension, permet selon le vœu du roi Hassan II de relier cet édifice à l’air, considéré comme l’un des trois éléments bénéfiques à la vie, avec la terre et l’eau.
Conçue par l’architecte Michel Pinseau, elle a été édifiée par le groupe français Bouygues, la maîtrise d’ouvrage étant assurée par sa filiale marocaine, l’entreprise Bymaro.