Par 252 voix pour, 16 contre, et 76 abstentions, le Sénat dominé par la droite, a validé ce texte, qui avait fait l’objet en début de semaine d’un accord avec les députés.
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a salué «une bonne nouvelle pour les Français» face au «choc énergétique», alors que «la vie chère met notre société à rude épreuve».
Mesure phare, le chèque énergie, de 100 à 200 euros par ménage, sera versé d’ici la fin de l’année. Parmi les autres dispositions figurent une aide de 230 millions d’euros pour les ménages se chauffant au bois, un soutien aux universités pour leurs factures d’énergie et encore le financement de la prolongation de ristourne de 30 centimes par litre à la pompe jusqu’à la mi-novembre.
Pour faire passer son texte, le gouvernement n’a pas eu à engager sa responsabilité par l’article 49.3 de la Constitution, comme il l’a fait pour les budgets 2023 de l’État et de la Sécurité sociale, en cours d’examen.
Selon l’Institut national des statistiques, la hausse des prix à la consommation en France a bien accéléré à 6,2% sur un an au mois d’octobre, une hausse résultant de l’accélération des prix de l’alimentation (+12,0 % après +9,9 %), de l’énergie (+19,1 % après +17,9 %) et des produits manufacturés (+4,2 % après +3,6 %), alors que les prix des services ont ralenti légèrement en octobre (+3,1 % après +3,2 %).