Le gouvernement a appelé « la population vivant dans la région du Tigray à rester à l’écart des zones où se trouvent les équipements militaires et les installations d’entraînement du TPLF », ajoute le communiqué.
Mercredi, le gouvernement éthiopien a accusé les rebelles du TPLF d’avoir violé la trêve décrétée il y a quelques mois en lançant une attaque contre l’armée fédérale au sud de l’Etat régional du Tigray.
Cette reprise des hostilités intervient alors que le gouvernement fédéral a proposé des pourparlers avec les rebelles sous l’égide de l’Union africaine pour mettre fin au conflit dans le nord du pays, une offre qui a été rejetée par le TPLF qui a exigé des conditions préalables.
Le déclenchement des combats après cette trêve de quelques mois a suscité des réactions de l’ONU, l’Union africaine et les grandes puissances qui ont appelé à la cessation immédiate des hostilités et au retour aux pourparlers pour mettre fin à ce conflit.
L’Etat régional du Tigray était en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les rebelles du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.
En mai de l’année dernière, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien) avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme « organisation terroriste ».
Après une présence de huit mois au Tigray, le gouvernement fédéral avait décrété fin juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel et décidé de retirer ses troupes de la région.
Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigray, Amhara et Afar.
Son l’ONU, le conflit dans le nord de l’Ethiopie aurait fait plusieurs milliers de morts et plus de deux millions de déplacés.