"Les forces de sécurité, les forces armées et la police militaire vont se déployer dans toutes les grandes rues" à partir du 28 juin, écrit le quotidien Al Gomhoureya en citant une source militaire, selon laquelle cette mesure vise à "sécuriser les installations vitales et les bâtiments publics".
"Les forces armées ne toléreront aucune confrontation qui pourrait mener à la violence ou entraîner le pays dans une spirale sanglante pendant les manifestations du 30 juin", ajoute le journal.
Accusant Mohamed Morsi et le mouvement islamiste des Frères musulmans dont il est issu de chercher à monopoliser le pouvoir, l’opposition réclame une élection présidentielle anticipée pour écourter son mandat de quatre ans.
Les partisans de Mohamed Morsi entendent de leur côté manifester vendredi prochain "contre la violence".
Les manifestations organisées par les opposants le 25janvier dernier pour le deuxième anniversaire du soulèvement contre l’ancien président Hosni Moubarak avaient dégénéré en violents affrontements.
Certains opposants appellent ouvertement l’armée à renverser Mohamed Morsi, les militaires assurant de leur côté vouloir se tenir à l’écart de la politique depuis qu’ils ont restitué le pouvoir aux civils l’été dernier après la présidentielle, à l’issue d’une période de transition des plus chaotiques.