DSK libéré sur parole : le PS chamboulé

DSK libéré sur parole : le PS chamboulé
DSK caracolait en tête des sondages pour les présidentielles 2012 lorsqu’il a été écarté de ce processus de sélection par son arrestation à la mi-mai à New York pour tentative de viol et agression sexuelle.

Mis en examen et assigné à résidence, il avait vu ses chances présidentielles s’envoler avant même d’avoir eu le temps d’officialiser une candidature qu’il préparait plus ou moins discrètement.
A présent que les procureurs new-yorkais doutent de la crédibilité de l’accusatrice de Dominique Strauss-Kahn, le PS est chamboulé.

“C’est un coup de tonnerre”, a commenté l’ex-Premier ministre Lionel Jospin, candidat deux fois malheureux à la présidentielle.
Martine Aubry, candidate à l’investiture socialiste, a fait part de son“ immense joie”. Mais devant les journalistes, elle a refusé de parler des primaires du PS ou du calendrier de la gauche pour la course à l’Elysée en 2012.

Même refus de la part de Pierre Moscovici, un proche de DSK qui a apporté cette semaine son soutien à François Hollande pour l’investiture. “Le moment venu, il sera temps d’examiner les conséquences politiques éventuelles de tout ça”, a-t-il remarqué sur France-Info, après le rebondissement.

François Hollande s’est quant à lui montré ouvert à un report de la clôture des candidatures à la primaire. Si Dominique Strauss-Kahn était innocenté lors de la prochaine audience le 18 juillet, “ce qui pourrait arriver”, cela lui permettrait “d’avoir toute liberté pour prendre une décision” par rapport à la primaire, a déclaré le député de Corrèze, prêt à un report à “ fin juillet, voire même fin août ”.

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