DSK invité au silence par son avocat

Au lendemain de l’abandon des charges qui pesaient contre DSK, son avocat Benjamin Brafman s’est exprimé sur cette affaire dans Le Parisien, répétant l’innocence de son client. Et l’invitant à ne pas rentrer dans le jeu médiatique en donnant sa version des faits.

DSK invité au silence par son avocat
"Si la parole de cette femme n’a pas été jugée crédible une fois, elle ne le sera pas une seconde fois". Benjamin Brafman est sûr de lui, comme il l’a toujours été dans cette affaire DSK. Après la fin de l’audience d’hier matin, le plus médiatique des avocats de Dominique Strauss-Kahn a accordé un entretien au Parisien, dans lequel il assure n’avoir jamais douté de l’issue de l’instruction. Mais il reconnaît aussi qu’il ne pensait pas que le procureur abandonnerait toutes les charges contre DSK.

"Ce n’était pas un crime, voilà tout"

"C’est très courageux de sa part. Je le remercie d’avoir traité ce cas avec sérieux, respect et dignité. Honnêtement, je pensais que nous irions jusqu’à un procès. J’ai toujours su que nous allions gagner, car Dominique Strauss-Kahn est innocent. Mais je pensais qu’il faudrait pour cela convaincre un jury", a-t-il déclaré. C’est un jury civil qu’il faudra désormais convaincre, mais le ténor du barreau new-yorkais n’a aucun doute, assurant qu’il détient "d’autres preuves montrant que cette femme n’est pas crédible." Des preuves qui devront convaincre les six jurés de ne pas demander à DSK de verser des indemnités à Nafissatou Diallo. L’ancien directeur du FMI n’en a pas envie, et ne l’a jamais voulu. "Il faut qu’une chose soit claire pour les Français : DSK n’a aucune intention et n’a jamais eu aucune intention de lui donner de l’argent", a assuré Benjamin Brafman, répétant l’innocence de son client.

Dominique Strauss-Kahn est lui aussi sorti de son silence, mardi, mais il s’est contenté d’une brève déclaration. Nafissatou Diallo s’était épanchée dans la presse pour faire connaître sa version de l’histoire. La seule que l’on connaisse. Les socialistes français, ses amis, son entourage souhaitaient que DSK livre sa vérité. Son avocat ne l’y encourage pas. "Nous avons toujours dit qu’il n’y avait pas eu de violence. Que la relation n’était pas forcée, mais consentie. Hormis ces aspects fondamentaux, je ne conseillerais pas à DSK de raconter ce qui s’est passé dans la chambre. Ce n’était pas un crime, voilà tout."

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