"J’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle de 2012", a-t-il déclaré .
"Je ne suis pas pour la République des partis. Je ne crois pas que la vérité soit à droite ou à gauche ou au centre", a déclaré l’ancien chef de la diplomatie française. "Il y a surtout besoin d’une République de citoyens".
"Vous verrez que dans cette campagne de 2012, il y aura des surprises, beaucoup de surprises. J’ai confiance dans la capacité des Français à discerner ce qu’est l’intérêt général et à quel point plus que jamais l’union nationale s’impose à nous tous", a déclaré l’ex-Premier ministre, pour l’instant crédité d’1% dans les intentions de vote. "On peut très bien poursuivre avec le même (…) pour encore cinq ans. Dix ans c’est long", a-t-il dit au sujet de Nicolas Sarkozy, ajoutant: "Mais si nous nous mettions tous ensemble, rassemblés, pour conduire les affaires de la France".
L’ancien Premier ministre a annoncé vouloir placer sa candidature, qui s’oppose frontalement à celle probable de Nicolas Sarkozy, sous le signe du rassemblement gaulliste : "Je veux rassembler tous les Français, ceux de gauche, ceux de droite, ceux du centre", a ajouté le fondateur de "République solidaire" qui n’a jamais brigué jusqu’à présent le suffrage universel.