Dans certains cas, les contrôles ont été efficaces, mais dans d’autres, les candidats pourtant bien connus dans les milieux islamistes, ont échappé à la vigilance des recruteurs. L’armée redoute des infiltrations et craint de former des islamistes qui ont ensuite pour objectif de mener le djihad à l’étranger. Ces derniers pourraient par exemple, au pire, se retourner contre des soldats belges dans des terrains comme l’Afghanistan, écrit La Libre Belgique.
L’armée belge a mis sous surveillance une dizaine de soldats pour leurs convictions salafistes et pour s’assurer de leur loyauté au pays, révèle mercredi « La Libre Belgique ». La surveillance est menée par le renseignement militaire, le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), et la Sûreté de l’État.