Un second projet de loi, instaurant les mêmes incompatibilités pour les parlementaires européens, à compter de 2019, sera aussi soumis à un vote solennel mardi. Pour éviter une fronde des députés socialistes auxquels l’interdiction du cumul "reste en travers du gosier" et apparaît comme un châtiment, l’entrée en application de la future loi a été fixée en 2017, année de futures législatives, et non en 2014 ou 2015, années d’élections locales comme le souhaitaient les écologistes et certains socialistes, et l’interdiction d’exercer plus de trois mandats parlementaires de suite a été rejetée dans l’hémicycle.

