"Je comprends que certains candidats soient tentés de dissimuler derrière des polémiques les difficultés de leur campagne", a déclaré le chef de l’exécutif dans une déclaration à la presse, précisant que son rôle consiste à rétablir la vérité.
"Employer le terme de quasi-guerre civile lorsqu’on est un responsable politique éminent et qu’on sait parfaitement le niveau de mobilisation des forces de sécurité dans notre pays, ça n’est tout simplement pas responsable, a-t-il souligné.
La réponse du candidat de la droite au scrutin présidentiel ne s’est pas fait attendre. "La responsabilité, c’est la sienne. C’est celle de veiller à ce que l’élection présidentielle se déroule dans un climat de sérénité", a-t-il affirmé, évoquant l’incapacité du gouvernement à faire face aux incidents survenus dimanche près de Nantes au cours desquels des bus de militants du Front national ont été pris pour cible lors de la venue de Marine Le Pen pour un meeting.
"C’est un enjeu démocratique (…) Les Français doivent pouvoir choisir leur candidat dans un climat qui ne peut pas être un climat de violence", a ajouté le candidat de la droite, notant que quels que soient les candidats, ils doivent avoir le droit de s’exprimer et le gouvernement doit prendre des mesures pour que les casseurs et les ennemis de la démocratie cessent de perturber cette campagne présidentielle.