Badou Zaki (ancien sélectionneur de l’équipe nationale): « Je pense que les matchs issus du tirage au sort sont à portée de main, compte tenu de l’histoire de l’équipe nationale de football. Le groupe C, qui comprend le Ghana, les Îles Comores et le Gabon, ne peut pas être considéré comme un groupe fort, ni faible. L’équipe nationale du Ghana reste la plus forte de ce groupe, car elle peut créer des difficultés à l’équipe nationale, sachant qu’elle est souvent présente dans les compétitions de la Coupe d’Afrique des nations.
La compétition pour les premières places se jouera donc entre ces deux équipes. Mais l’équipe nationale gabonaise ne doit pas être sous-estimée, parce qu’elle fait partie des formations qui créent toujours des surprises dans de telles épreuves continentales. Elle doit donc être traitée avec prudence lors de la confrontation ».
Hassan Moumen (ancien sélectionneur de l’équipe nationale): « Le groupe C peut être considéré comme un groupé équilibré malgré la présence de l’équipe ghanéenne, qui est considérée comme l’une des équipes les plus fortes et une candidate solide pour décrocher son ticket pour les 8es de finale. Quant à l’équipe du Gabon, elle crée souvent l’événement et peut renverser la donne à tout moment, en témoigne sa victoire contre le Maroc lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique et du Mondial 2010 respectivement sur le score de 2-1 et 3-1.
Pour ce qui est des Îles Comores, tout le monde sait que ce n’est pas une équipe facile et a une grande ambition d’aller loin dans les compétitions continentales, malgré son manque de moyens, son stade principal est équipé de gazon synthétique, ce qui impacte ses préparatifs. En plus, l’équipe des Îles Comores a contraint l’équipe nationale à un match nul (2-2) au stade Mohamed Sheikh, lors du quatrième tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2019.
De manière générale, l’équipe nationale a plus de chances d’atteindre les 8es de finale, et il reste aux joueurs d’être pleinement préparés à participer à cette compétition continentale à tous les niveaux, mentalement, physiquement et techniquement, tout en évitant de sous-estimer leurs adversaires, quel que soit leur niveau ».
Abdallah Idrissi (sélectionneur de l’équipe nationale U20) : « Je pense que le tirage au sort était juste pour l’équipe nationale, d’autant plus que la première et la deuxième équipe se qualifient directement pour les 8es de finale. On peut dire que la phase de groupes sera facile pour les éléments nationaux, qui joueront leurs trois premiers matchs pour se qualifier mais aussi pour s’adapter aux conditions qui entourent ce genre de compétitions continentales, notamment le climat et la pelouse des stades.
Les équipes qui occupaient les têtes de chapeaux, à l’instar du Maroc, du Cameroun, du Sénégal, du Nigeria, de la Tunisie et de l’Algérie ne rencontreront pas de difficultés majeures pour passer au prochain tour. Selon moi, il n y’aura pas de matchs tête d’affiche lors de cette phase et il faut attendre les 8es de finale pour connaître le niveau réel et la compétitivité entre les équipes qualifiées.
Dès lors, la qualification de l’équipe nationale semble à portée de main, mais la poursuite de la compétition dépend de la préparation mentale et technique des joueurs, ainsi que de la nécessité pour le sélectionneur national de trouver toutes les solutions pour atteindre cet objectif, y compris le choix d’une composition appropriée et homogène des éléments nationaux et les plans tactiques adéquats ».