le chef du gouvernement devait expliquer aux députés et à l’opinion publique les raisons qui ont poussé le gouvernement à geler dernièrement des investissements publics de l’ordre de 15 milliards de dirhams. Les députés voudraient s’assurer si ce gel devait avoir un impact sur l’équipement du monde rural.
Je répondrai vendredi à 16H00 à une convocation du président de la Chambre des représentants pour intervenir sur des questions d’actualité. Nous allons voir qui assistera demain. Mais, l’absentéisme est une pratique normale chez les députés », a-t-il dit à la télévision 2 M. Quel sang froid ! Lui qui vient d’essuyer de vives critiques de la part de l’opposition, cette fois ci pas du côté de l’Istiqlal, son allié principal au gouvernement, et de son secrétaire général Hamid Chabat.
jeudi, le chef du groupe parlementaire du PAM (parti Authenticité et modernité) Abdellatif Ouahbi a traité de tous les maux Abdelillah Benkirane l’accusant de « pratiquer au sein du gouvernement une dictature absurde.
Il se comporte comme un chef de parti et non pas comme un chef d’une coalition gouvernementale. Après la crise gouvernementale, il crée maintenant une crise parlementaire », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse.
Le PAM et les autres partis d’opposition dont l’Union socialiste des forces populaires (USFP) réclament en vain le droit à l’égalité sur la durée de temps accordée au chef du gouvernement et à l’opposition dans le cadre des interventions de ces derniers devant la nation. « Nous réclamons une droit de parole de 50% pour chacun des deux camps en appliquant le même système accordé dans les pays démocrates voisins », a déclaré à Atlasinfo Mme Khadija Rouissi, membre du bureau politique du PAM.
Coté USFP, c’est le même son de cloche. Ahmed Zaïda, chef du groupe parlementaire socialiste a regretté qu’Abdelillah Benkiran « n’ait pas voulu répondre aux nombreuses requêtes qui lui ont été adressées dans ce sens ».