« Nous travaillons avec le Maroc depuis des années et nous sommes très impressionnés par les capacités, qui ont été mises en place non seulement pour renforcer les réponses nationales, mais également pour répondre aux menaces dans la région », a souligné M. Hinds dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture des travaux du Congrès Mondial sur la Sécurité Chimique et les Menaces Émergentes, tenue du 24 au 27 octobre.
Dans ce sens, M. Hinds a relevé que le Maroc « joue un rôle de premier plan dans la région », réitérant l’engagement de l’INTERPOL de poursuivre sa coopération et sa collaboration avec le Maroc.
Concernant les travaux du Congrès Mondial sur la Sécurité Chimique et les Menaces Émergentes, M. Hinds a indiqué que cette rencontre de trois jours a pour objectif d’échanger sur des questions importantes liées à la promotion de la sécurité chimique.
« Nous avons la chance de réunir plus de 230 participants issus de 73 pays pour discuter des moyens à même de faire face à la menace croissante du terrorisme chimique et des attentats à l’explosif qui pèsent sur la paix et la sécurité mondiales », a-t-il relevé.
Et d’ajouter que le congrès se penchera sur l’évolution de ces menaces et proposera des solutions concrètes pour mieux détecter, prévenir et empêcher l’acquisition ou l’utilisation de matières chimiques et d’explosifs à des fins criminelles.
Organisé par l’INTERPOL, le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS), l’Agence du Département de la Défense des États-Unis pour la réduction des menaces (DTRA) et le FBI, en partenariat avec la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et le Partenariat mondial du G7 contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes, cet événement réunit des représentants des services chargés de l’application de la loi, des gouvernements, des organisations internationales et régionales, des universités, de la communauté scientifique et du secteur industriel.
Au cours de trois jours, les délégués représentant des services chargés de l’application de la loi, des gouvernements, des organisations internationales et régionales, le monde universitaire et l’industrie chimique échangeront leurs expériences et leurs bonnes pratiques afin d’améliorer la sécurité, tout au long du cycle de vie, des produits chimiques utilisés à des fins criminelles.
Les tables rondes et les exposés mettent en lumière les défis et problèmes mondiaux, et ils donnent aux participants la possibilité de partager les expériences, ainsi que d’élaborer des méthodes en matière de sûreté chimique aux niveaux national, régional et international.