En l’espace de quelques semaines, le régime algérien a donné au monde le visage d’un pays où la haine contre le Maroc est le seul carburant et l’unique ambition. Son attitude à l’égard de l’équipe marocaine de foot pour les moins de 23 ans en la privant de participer au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) est un modèle de détestation.
La sélection marocaine de football, double tenante du titre du CHAN, était vendredi matin à l’aéroport Rabat-Salé en prévision de s’envoler vers Constantine. Malgré l’intervention des patrons de la CAF et de la Fifa auprès du président Abdelmadjid Tebboune, les autorités algériennes n’ont pas délivré d’autorisation de survol de leur espace aérien à l’avion de la sélection marocaine.
Alger donne ainsi au monde la preuve que son régime est capable de sacrifier ses propres intérêts pourvu que cela prive le Maroc de la moindre exposition à la lumière internationale. Cela renseigne sur sa détermination pyromane et sa disposition à franchir tous les interdits, à envisager tous les scénarios pour assouvir ses lubies morbides et ses rancunes.
En effet, on savait ainsi que le régime algérien et ses vieux galonnés étaient calcifiés dans leur haine contre le Maroc. On ignorait qu’ils l’avaient élevé en mode de gouvernance. Ce qui vient de se passer sur la couverture médiatique algérienne de l’exploit marocain à Doha et le refus d’accepter l’entrée d’un avion de la Royal air Maroc ont provoqué un énorme choc, voir un traumatisme dans une région qui espérait un sursaut de ces bonnes consciences pour mettre fin à cette tension grandissante.
Ainsi donc le régime algérien avait donné ses directives mûrement réfléchies à ses médias de ne pas parler de ce que le Maroc vient de réaliser. Aucune note positive ne devait filtrer des médias officiels algériens sur les performances du Maroc. Telle est la directive politique envoyée depuis le cabinet du président algérien Abdelamajeed Tebboune. Un geste politiquement assumé.
Si cette décision a été prise par un quelconque rédacteur en chef ou même groupe de presse, il aurait à peine provoqué quelques froncements de sourcils. Ces choix éditoriaux auraient certes suscité quelques hauts le cœur mais jamais le niveau de scandale d’Etat que la relation entre l’Algerie et le Maroc vient de vivre à l’occasion de ce mondial du Qatar.
Car en fin de compte, pour les Marocains comme pour les Algériens, c’est une haine institutionnalisée qui est à l’œuvre. Le pouvoir algérien invite ses citoyens à nourrir sciemment une détestation particulière à l’égard de leurs voisins marocains. Ce qui moralement condamnable. En tout cas inexcusable.
Ce qui est profondément choquant dans la démarche algérienne, c’est qu’à moins de nourrir une lourde débilité politique, le boycott algérien de l’exploit marocain ainsi que sa privation de participer à la CHAN ne changent rien à sa magnificence. Le Maroc a été spectaculairement célébré comme il se doit dans toutes les enceintes. Son image ainsi que ses prestations ont été brillamment lustrées.
Cette posture algérienne a l’égard du Maroc ne pourrait à termes que le servir malgré les mauvaises intentions clairement affichées par ses auteurs. D’abord en mettant l’opinion algérienne, majoritairement et naturellement en soutien du Maroc comme les marocains l’ont été lorsque l’équipe algérienne réalisait ses exploits africains, à contre courant des événements et des vents de sympathie générale envers le Maroc .
Ensuite, le régime algérien dévoile aux yeux du monde qui observe l’évolution des relations entre Rabat et Alger son vrai visage de haine que des millions d’euros en campagnes publicitaires, en lobbying auprès des forums internationaux et en activisme dans les réseaux sociaux ne pourront jamais effacer .
Bien au contraire, en croyant mobiliser son opinion contre le Maroc, le régime algérien se tire en terme de communication politique deux balles dans les genoux. L’effet boomerang est assuré. Aux yeux de la communauté internationale, européenne, africaine, arabe et américaine, ce régime est tellement rouillé dans sa haine contre son voisin marocain qu’il a été capable d’organiser officiellement une incitation à la haine en violation de toutes les règles les plus élémentaires de la diplomatie internationale.
Avec ces tristes événements qui ont plongé marocains et algériens dans la plus grande consternation et qui ont été accueillis avec incrédulité ailleurs, le régime algérien montre, si encore besoin était, que pour lui, la seule voie envisageable pour le présent et le future de cette région est l’escalade de la haine. Sa récente propagande autour du sommet arabe sur la nécessité de réunir les rangs arabes, que personne ne prenait déjà pas au sérieux, vient d’être honteusement invalidée.
D’ailleurs, pour la majorité des algériens qui ont eu à commenter cette politique de leur gouvernement, qu’ils fassent partie de l’opposition ou non , le sentiment qui domine est justement celui de la honte. La honte de croire que de telles actions puissent changer quoi que ce soit dans dans le cour des évènements dans un monde hyper connecté , la honte de montrer qu’aux tréfonds de l’état algérien, le seul moteur qui fonctionne est bien celui de la haine contre le Maroc, la honte de constater que ce régime n’a d’autres ambitions pour la région que d’allumer les feux de la discorde et du chaos.
Pour tout ceux qui avait encore un doute sur la vocation, voire la pulsion pyromane du régime algérien, les preuves autour du mondial de Qatar et du Championnat africain viennent d’être donnée que les maîtres d’Alger, n’ont d’autres desseins pour l’avenir des peuples de la région que la tension et la rupture.