Sous-Secrétaire d’Etat américain : L’adhésion à la PSI, un signe d’engagement dans la lutte contre les ADM et leur prolifération
Intervenant à l’ouverture de la réunion politique pour la promotion de la PSI dédiée aux pays africains, Mme Jenkins s’est dite « très heureuse de voir autant de pays africains participer et saisir cette occasion », invitant les gouvernements qui ne l’ont pas encore fait à rejoindre cette Initiative aussi vite que possible.
« Empêcher le trafic des ADM et de leurs vecteurs est d’une importance capitale pour la préservation de la paix et de la sécurité dans le monde », a-t-elle souligné.
Selon la responsable américaine, les engagements de la PSI comprennent, entre autres, l’interception des transferts depuis et vers les acteurs étatiques et non-étatiques de prolifération; le développement des procédures pour mettre en place des systèmes d’échange d’informations entre les pays membres; et le renforcement des capacités des autorités nationales des pays partenaires en matière d’interception et de lutte contre les menaces de prolifération.
Et d’ajouter que les principes de la PSI sont en phase avec toutes les obligations prises par les Nations Unies, notamment la résolution 1540 du Conseil de sécurité pour mettre sur pied une approche mondiale coordonnée en vue de renforcer les moyens de non-prolifération.
La PSI vise à créer des alliances entre les Etats pour collaborer et mettre à profit leurs ressources nationales en vue de créer divers instruments légaux, diplomatiques et militaires visant à empêcher l’acheminement de cargaisons dangereuses par voies routière, aérienne et maritime.
Cette rencontre, co-présidée par Mme Jenkins et le directeur des Nations Unies et des Organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Redouane Houssaini, se propose d’encourager les pays africains à soutenir la PSI, un effort mondial durable ayant pour objectif de mettre fin à la prolifération des ADM.
Cette réunion est une occasion de discuter de la nature évolutive de l’environnement sécuritaire international et de mettre en évidence les nouveaux défis et menaces de prolifération aussi bien au niveau mondial que régional, a relevé la responsable américaine.