"Des éléments de transparence et de pluralité ressortent de notre observation du vote", a affirmé Matteo Mecacci, du Parti Radical, en assurant "n’avoir pas d’indices pour dire qu’il y a eu des fraudes".
Mecacci, qui s’adressait à un groupe de journalistes dans un bureau de vote au quartier les Orangers à Rabat, a fait valoir la régularité de l’enregistrement des votants et la présence de représentants de tous les partis politiques, d’observateurs internationaux ainsi que de ceux du Conseil national des droits de l’homme et d’ONG locales.
"Au Maroc, une transition est en cours vers la démocratie", a affirmé le député, dont les propos ont été rapportés par l’agence Ansa. "Il y existe une dynamique institutionnelle et politique", a ajouté Meccaci, qui est président de la commission des droits humains de l’assemblée parlementaire de l’Osce.
Les partis politiques au Maroc qui participent aux élections "ne sont pas nés avec le +printemps arabe+ mais existent depuis des années", a observé le député en relevant la constance avec laquelle le Royaume se dirige vers les "standards occidentaux".