"Dans huit mois se tiendront les élections législatives (…) et présidentielles. Nous voulons un gouvernement démocratique et une Constitution juste. Surtout, nous ne voulons plus être isolés du monde comme nous l’avons été jusqu’à maintenant", a indiqué le chef du CNT.
Pour lui, "la nouvelle Libye doit être un pays différent du passé, et fondé sur les principes de liberté, égalité et fraternité".
S’agissant du sort de Mouammar Kadhafi, M. Abdeljalil a indiqué que "l’opinion dominante parmi les membres du CNT est de juger le raïs et sa bande en Libye", dans le cadre d’un procès équitable, mais qui doit se dérouler en Libye".
"Pour cela, nous voulons qu’ils soient pris vivants et traités différemment de la façon dont le colonel traitait ses adversaires", a-t-il ajouté.
L’Italie, ancienne puissance coloniale en Libye, était l’un des pays européens le plus proche de Tripoli avant le début de l’insurrection contre le dirigeant Kadhafi.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi devrait d’ailleurs s’entretenir, jeudi à Milan (nord), avec le numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril.
Berlusconi avait appelé, lundi, le colonel Kadhafi, à se rendre pour "épargner à son peuple de nouvelles souffrances".