L’exception marocaine procède de la « la légitimité séculaire de la monarchie » (Rencontre à Washington)

L’exception marocaine procède de "la légitimité séculaire de la monarchie", ainsi que du pluralisme qui a, de tout temps, caractérisé la société marocaine, ont souligné, mardi, les participants à une rencontre à Washington sur le "Printemps arabe".

"L’exception marocaine réside dans une monarchie qui a une légitimité historique", a affirmé Younes Abouyoub, un analyste politique et chercheur à la Colombia University, lors de cette rencontre qui a eu lieu au National Press Club (NPC) de la capitale fédérale américaine.

Même si le Maroc connait, à l’instar d’autres pays arabes des problèmes socio-économiques, il reste aussi une exception dans sa façon de traiter les aspirations aux réformes, a dit M. Abouyoub, également membre leader du groupe Morocco Tomorrow.

Par rapport à ce qui "s’est passé en Egypte ou en Tunisie ou pire encore en Libye, les autorités marocaines étaient beaucoup plus sages et beaucoup plus intelligentes dans la façon de traiter les choses", a dit l’intervenant , citant notamment le discours de SM le Roi Mohammed VI sur les réformes constitutionnelles. "On a pas eu à tomber dans le piège de confrontations violentes qui pourraient créer de nombreux problèmes dont on peut se passer", a-t-il relevé.

Pour ce jeune chercheur, le Maroc connait une dynamique démocratique, dans la mesure où les citoyens "peuvent discuter et exprimer leur opinions".

"Toutes ces différentes opinions formeront le nouveau Maroc", estime-t-il, rappelant que le Royaume connait depuis plusieurs années des réformes "lancées" par feu SM Hassan II et "renforcées et approfondies" par SM le Roi Mohammed VI .

Ahmed Herzenni, membre de la Commission consultative de révision de la Constitution, a souligné également que le Maroc est une exception dans sa manière de consolider son processus de réformes démocratiques.

Réitérant que le projet de nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 1er juillet est le couronnement des réformes engagées au Maroc depuis plusieurs années, M. Herzenni a soutenu que le Royaume " n’a pas attendu le printemps arabe pour lancer, par exemple, l’Initiative nationale pour le développement humain" (INDH).

"Le Maroc est une exception dans le sens où l’on est à l’écoute des aspirations des citoyens", fait-il valoir également.

La rencontre a été organisée à l’initiative de Morocco Tomorrow, une organisation à but non lucratif créée récemment pour "être la voix de tous ceux qui croient en l’avenir du Maroc". Elle réunit de jeunes professionnels marocains établis aux Etats-Unis, au Canada et en Europe.

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