Affaire DSK : comment l’Elysée a été prévenu

Le groupe Accor aurait bel et bien prévenu l’Elysée de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Europe 1 raconte lundi matin comment le groupe hôtelier a transmis l’information.

Quel rôle a véritablement joué le groupe Accor dans la diffusion de l’information de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn? Dimanche, le groupe hôtelier a rejeté toute intervention, mais l’AFP assurait que la société française avait prévenu l’Elysée le jour même de la découverte des faits. Lundi matin, Europe 1 révèle les noms des personnes qui ont fait remonter l’information jusqu’aux services du président.

René-Georges Querry, le directeur de la sécurité du groupe Accor – un ancien grand flic, ex-patron de la Brigade "anti-gang", des Voyages Officiels et de l’UCLAT (unité de coordination de la lutte anti-terroriste), et ex-"Monsieur Sécurité" de la Coupe du Monde 98, aurait lui-même donné ce coup de téléphone à l’Elysée. Il se serait adressé à l’un de ses vieux amis, Ange Mancini, ancien préfet de Guyane, puis de Martinique, actuellement "Coordonnateur National du Renseignement", ce qui confirme l’information de l’AFP. Conscient de l’importance de l’information que l’on vient de lui dévoiler, Ange Mancini aurait alors appelé le directeur de cabinet du président de la République, Christian Fremont, aux environs de minuit, heure française. "Pour ma part je n’ai jamais été consulté et je suis absolument sûr que personne n’a été consulté", avait assuré Claude Guéant, le 8 juin.

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