"Imagine-t-on alors ce que serait la situation en 2017 ? Que resterait-il du Code du travail, des conventions collectives, de la Sécurité sociale si Nicolas Sarkozy faisait un deuxième mandat ?", s’interroge Bernard Thibault. Il affirme qu’"avec un deuxième mandat, l’addition serait particulièrement lourde".
Interrogé sur l’engagement de la CGT contre Nicolas Sarkozy, Bernard Thibault observe que le président-candidat "fait siffler la CGT dans ses meetings, comme en 2007"."Il n’a pas changé. Il veut bien recevoir les félicitations de Laurence Parisot, qui pour le Medef qualifie son action d’extraordinaire, mais pas les critiques du premier syndicat de salariés", ajoute-t-il.
Selon le numéro un de la CGT, "c’est très révélateur de son intention de piétiner les corps intermédiaires, qui sont des obstacles à ses objectifs".Bernard Thibault assure que "la CGT n’a pas de candidat à l’élection présidentielle".