La dirigeante de la première économie européenne, déjà présente en 2011, a confirmé dans son discours d’ouverture du Forum économique mondial (WEF), que le chemin emprunté jusqu’à présent par l’Allemagne pour résoudre la crise de la dette était le bon.
Il n’est ainsi toujours pas question pour la chancelière allemande de desserrer une fois encore les cordons de la bourse en augmentant la capacité des pare-feux que l’Europe cherche à mettre en place pour éviter la contagion de la crise de la dette à d’autres pays.
Le fonds de secours actuel, le FESF, dispose de quelque 250 milliards d’euros, et son successeur qui, lui, sera un mécanisme permanent, le MES, disposera de quelque 500 milliards d’euros. "Les gens disent que ce n’est pas suffisant, certains disent qu’il faut le double, d’autres le triple, et alors seulement on croira à votre solidarité", a expliqué la chancelière allemande. Mais "je me demande si c’est encore crédible", a-t-elle ajouté.
"Nous ne disons pas que nous ne voulons pas de cette solidarité, mais nous ne voulons pas prendre un engagement que nous ne pourrions pas tenir", a-t-elle déclaré devant un parterre d’hommes d’affaires et de responsables politiques, rassemblés à l’occasion du 42e Forum économique mondial.
"Nous avons toujours défendu l’euro", a rappelé la chancelière allemande mais "l’Europe perdra sa crédibilité" si l’Allemagne ne tenait pas ses promesses.