Les prix du pétrole se sont envolés jeudi après l’attaque aérienne et terrestre de l’armée russe contre l’Ukraine, propulsant brièvement le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, et celui de Brent à plus de 105 dollars, une première depuis 2014.
La Russie est l’un des premiers producteurs mondiaux de gaz et de pétrole, affolant les investisseurs quant à d’éventuelles ruptures d’approvisionnement en hydrocarbures.
La Russie est également le premier exportateur mondial de gaz naturel. Le Vieux Continent importe environ 40% de ses besoins depuis la Russie.
Il n’existe pas de solution immédiate pour remplacer sur le marché du gaz européen les importations venues de Russie, si celles-ci devaient cesser, a averti jeudi le géant français de l’énergie TotalEnergies.
Deux jours après avoir reconnu l’indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass, le président russe Vladimir Poutine a donné le signal des hostilités. « J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale », a-t-il annoncé dans une déclaration surprise à la télévision avant 6H00 du matin (03H00 GMT).
Au moins 40 soldats et une dizaine de civils ont été tués jeudi aux premières heures de l’invasion russe de l’Ukraine, selon Kiev.
L’offensive a suscité un tollé international, avec des réunions d’urgence prévues dans plusieurs pays occidentaux et notamment à l’Otan et à l’Union européenne.